Guerre au Mali, bilan provisoire et perspective d’extension à l’Algérie
Article de 2013 à relire au regard de l'actualité
«La vivisection de l'Algérie poursuivie depuis 80 ans trouve maintenant moins de résistance, car les Arabes que le Capital français encercle toujours plus étroitement depuis la soumission de la Tunisie (1881) et du Maroc, sont réduits à merci », Rosa Luxembourg en 1912
Loin des caméras et des journaux télévisés, une guerre se livre au Mali dans la quasi-indifférence et dans un silence médiatique assourdissant. Il est vrai que la France a d’autres soucis. Affaires au PS : Cahuzac, Guérini (Conseil général des Bouches du Rhône), Fabius (fils), Kucheida (député – maire du Pas de Calais), Andrieux (député des Bouches du Rhône). Affaires à droite : Guéant, Sarkozy (Betancourt, Buisson, Karachi et Libye), Tapie – Lagarde (ancienne ministre aujourd’hui au FMI), Jean-Christophe Lagarde (député maire de Drancy).
Sur fond de manifestions contre le mariage gay ; de résurgence de la violence des groupuscules d’extrême droite, allant jusqu’au meurtre de Clément Méric ; de chômage de masse : 100 000 emplois ont été détruits en 2012 et 20 000 l’ont été depuis début 2013.
I/ Une guerre programmée depuis longue date
II/ Une guerre qui dépasse les frontières du Mali
III/ Le dispositif militaire français
IV/ Une opération de l’OTAN sur le plan logistique
V/ Les troupes africaines entre alibi et participation aux combats
VI/ Des combats sérieux
VII/ Obsolescence de l’appareil militaire et attrition
VIII/ Les Touaregs
IX/ Bilan et perspectives maliennes
X / L’Algérie véritable objectif
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